[ATI] Nouveau 91
Publié : 21 févr. 2017, 16:03
Bonjour à tous,
Je suis agé de 31 ans et vis en région parisienne. Je suis très sportif mais n’ai jamais eu l’occasion de m’investir dans le vélo.
J’ai décidé de franchir le pas. J’ai volontairement bridé mon budget à 600-700€ car je ne savais pas si la sauce allait prendre…
Après avoir consulté le forum, j’ai finalement jeté mon dévolu sur un RR560 que je compte exploiter au maximum (selon mes capacités !).

Voici mes premières impressions après 1 mois.
Mon terrain de jeu est la forêt de Sénart. Je parcours 35 à 40km à chaque sortie. 60% singles, 20%chemin et 20% route.
N’ayant pas ou très peu d’expérience dans le 2 roues, je trouve le vélo très maniable, il donne rapidement confiance. Après les premiers km, quelques ombres au tableau. Ça ne vient pas de la configuration du vélo même, mais des réglages de base de D4 :
- Poste de pilotage : J'ai réglé la position des freins et des leviers de vitesse car je devais complètement casser le poignet pour freiner ou changer les vitesses. Côté droit, j’ai également inversé le levier vitess et frein, pour rapprocher les vitesses et éloigner le frein. Un doigt me suffit…
- Transmission :Le double plateau est vraiment pratique. Mais lors de ma première sortie, la chaîne frottait sur la fourchette sur le grand plateau, et la moitié des vitesses passaient… J’me suis dit que c’est vraiment de la m… ce truc !
Vraiment pas envie de le ramener à l'atelier pour attendre 1 semaine sans garantie de résultat, j'ai acheté un pied d'atelier à 50€ et ai fait les réglages moi-même en suivant quelques tutos. Ça m'a pris un peu de temps, mais la transmission n'a plus rien à voir… Je redécouvre mon vélo ! Le SRAM X5 2x10v est précis et je peux rétrograder de 5 vitesses d'un coup. Les passages sont francs. À mon niveau, j'en demande guère plus !
- Pédales : celles d'origines sont très légères, et c'est tout ce qu'il y a à en tirer ! J'ai investi dans les pédales semi-auto, les Shimano SPD 530A. La sensation est incroyable. Le gain en accélération et en côte est vraiment appréciable quand on tire fort dedans ! En plus ça me rassure dans les passages techniques et bosselés. Le pied reste bien en place. Pas de soucis pour décrocher, même avec les cales SH-51. Le seul inconvénient est qu’il faut parfois tourner la pédale pour trouver la cale et enclencher. Mais c’est le revers de la médaille du choix de l’hybride.
- Freinage : après le rodage recommandé, je me suis aperçu que les disques frottaient un peu. J'ai donc recentré les étriers avant et arrière. Pour l'avant, le recentrage m’a fait gagner en mordant (les plaquettes touchent le disque en même temps sans déformation), mais pour l'arrière, j'ai l'impression qu'un piston bouge plus que l'autre et déforme légèrement le disque. Le piston fainéant a même du mal à revenir à sa position initiale. D'autant que le levier n'est pas aussi dur que pour le freinage avant. J'ai donc acheté un kit de purge complet. J'ai sorti le piston "grippé", lubrifié avec l'huile minéral, contrôlé le joint, tout remis en place, fait quelques va et vient et réalisé 3 purges de suite suivant le protocole Tektro. Résultat, bah ça a pas changé grand grand chose. Le levier est un peu plus dur, mais le freinage est très moyen, le comportement du piston est mieux sans ressembler à l’étrier avant qui est vraiment bien. Peut-être les plaquettes glacées ou contaminées avec de l'huile. J'en ai achetées de nouvelles que je vais bientôt monter. Si rien de mieux, je ramènerai le vélo en garantie pour remplacer le groupe de freinage arrière.
- Pneus : les Hutchinson Cobra d’origine sont très roulants, mais dans la boue, ça accroche rien du tout ! Heureusement que je suis en cale auto pour pédaler à fond et éviter de rester enlisé ! Du coup j'ai investi dans un Michelin Wild Grip'R à l'arrière (acheté à D4) et un Hutchinson TORO à l'avant (commandé après coup). Pas encore montés. Mais je pense que je devrai gagner en motricité par rapport aux Cobra.
- Route : Je compte utiliser le vélo pour aller au taff aux beaux jours (5km ville). J'ai acheté d'occasion deux roues Mach1 Neuro pour pas cher afin de passer rapidement du mode VTT au mode Route sans avoir à démonter les pneus. J'ai monté deux pneus Panaracer Pari Moto en 1.5 plus racheté une cassette SRAM 11-36 identique et deux disques. J'ai fait quelques essais et quel rendement ! Le vélo file tout seul ! Et en plus ça donne un look plutôt pas mal.

- Garde boue : J'avais pris des gardes boues pliables en plastique mou à monter sur la fourche et sous la selle avec des colliers Rilsan. Pour l'avant, ça fonctionne plutôt bien. J’entends les cailloux arrêtés par le garde boue. C’est mieux que de se les prendre en pleine tronche. Mais pour l'arrière, je suis repeint à chaque sortie humide! Après quelques recherches j'ai investi dans la marque MudHugger. Il est directement fixé sur le cadre à l’arrière. Ça bouge pas d’un poil. C'est radical ! Pas une trace de boue sur le sac à dos ou sur les fesses ! Dommage qu'il ne soit pas mieux distribué en France.

- Capteurs : j'ai acheté support téléphone pour vélo. La vitesse donnée par le GPS est vraiment latente et peu réaliste à instant T. Je me suis procuré un capteur de vitesse Wahoo à technologies ANT+ à placer sur le moyeu avant. Je trouve ça bien plus précis et réactif que le GPS. J'ai étalonné en mesurant la circonférence de la roue au sol en faisant un tour de roue. Soucieux de mon rendement musculaire, j'ai également investi dans un capteur de cadence GARMIN pour être toujours dans la bonne plage de fréquence pour les jambes. J’ai compris qu’il valait mieux mouliner que forcer. Surtout sur de longues sorties…
- Application : qui dit capteur + smartphone, dit application. J’ai découvert OruxMaps. Je ne la présente plus. Elle est très complète et utile pour la randonnée, mais je ne la trouve pas forcément bien adaptée à une utilisation « ville » ou quotidienne. En fouillant un peu, j’ai découvert IpBikeAnt. Alors là attention. Au premier abord, elle est vraiment moche et peu ergonomique. Mais en insistant un peu, on se rend compte qu’elle permet de créer une interface complètement personnalisée et hyper complète. La fonction GPS avec carte n’est pas aussi élaborée que celle d’OruxMaps, mais la personnalisation de l’interface permet d’avoir un vrai ordinateur de vélo personnalisé. On peut avoir plusieurs écrans, configurer des courbes en temps réel, ajouter autant de variables qu’on souhaite, avec les couleurs, unités et tailles de caractères selon vos goûts. Car sur OruxMaps, les données sont toutes petites. Chaque variable peut même être affectée à la session actuelle ou bien à la somme de toutes les sessions. Pratique pour connaître son total de km sur le vélo ! On peut même rentrer les caractéristiques de ses plateaux et pignons. Y a même une variable qui calcule la vitesse sélectionnée en combinant les infos de cadence de pédalage, vitesse du vélo et pignons enregistrés. C’est fou ! Les sessions sons exportables sous Strava, fichiers .gpx, .csv, etc.. Bref, on passe beaucoup de temps à trifouiller dans les menus, mais au final le rendu est sur-mesure !

Pour résumer, j’ai vraiment bien accroché au monde du VTT, que ça soit dans la pratique ou dans la mécanique (je passe 2h à nettoyer le vélo et toute la transmission après chaque sortie boueuse). Je ne regrette absolument pas mon achat. Je pense que j’ai encore beaucoup de marge de progression avant d’arriver à mettre en défaut le cadre du RR560.
Je trouve que D4 ne se foule pas. Ils m’ont refilé un vélo déréglé. À plus de 650€, c’est moyen… Certes il y a les garanties, le SAV et les prix bas, mais ça ne vaut pas un bon vélociste de quartier un peu plus cher. J’ai heureusement pu rattraper le tout et finalement apprécier les vraies qualités de ce vélo que d’autres personnes, moins manuelles et moins patientes, auraient peut-être fustigées.
À très bientôt.
Je suis agé de 31 ans et vis en région parisienne. Je suis très sportif mais n’ai jamais eu l’occasion de m’investir dans le vélo.
J’ai décidé de franchir le pas. J’ai volontairement bridé mon budget à 600-700€ car je ne savais pas si la sauce allait prendre…
Après avoir consulté le forum, j’ai finalement jeté mon dévolu sur un RR560 que je compte exploiter au maximum (selon mes capacités !).

Voici mes premières impressions après 1 mois.
Mon terrain de jeu est la forêt de Sénart. Je parcours 35 à 40km à chaque sortie. 60% singles, 20%chemin et 20% route.
N’ayant pas ou très peu d’expérience dans le 2 roues, je trouve le vélo très maniable, il donne rapidement confiance. Après les premiers km, quelques ombres au tableau. Ça ne vient pas de la configuration du vélo même, mais des réglages de base de D4 :
- Poste de pilotage : J'ai réglé la position des freins et des leviers de vitesse car je devais complètement casser le poignet pour freiner ou changer les vitesses. Côté droit, j’ai également inversé le levier vitess et frein, pour rapprocher les vitesses et éloigner le frein. Un doigt me suffit…
- Transmission :Le double plateau est vraiment pratique. Mais lors de ma première sortie, la chaîne frottait sur la fourchette sur le grand plateau, et la moitié des vitesses passaient… J’me suis dit que c’est vraiment de la m… ce truc !

- Pédales : celles d'origines sont très légères, et c'est tout ce qu'il y a à en tirer ! J'ai investi dans les pédales semi-auto, les Shimano SPD 530A. La sensation est incroyable. Le gain en accélération et en côte est vraiment appréciable quand on tire fort dedans ! En plus ça me rassure dans les passages techniques et bosselés. Le pied reste bien en place. Pas de soucis pour décrocher, même avec les cales SH-51. Le seul inconvénient est qu’il faut parfois tourner la pédale pour trouver la cale et enclencher. Mais c’est le revers de la médaille du choix de l’hybride.
- Freinage : après le rodage recommandé, je me suis aperçu que les disques frottaient un peu. J'ai donc recentré les étriers avant et arrière. Pour l'avant, le recentrage m’a fait gagner en mordant (les plaquettes touchent le disque en même temps sans déformation), mais pour l'arrière, j'ai l'impression qu'un piston bouge plus que l'autre et déforme légèrement le disque. Le piston fainéant a même du mal à revenir à sa position initiale. D'autant que le levier n'est pas aussi dur que pour le freinage avant. J'ai donc acheté un kit de purge complet. J'ai sorti le piston "grippé", lubrifié avec l'huile minéral, contrôlé le joint, tout remis en place, fait quelques va et vient et réalisé 3 purges de suite suivant le protocole Tektro. Résultat, bah ça a pas changé grand grand chose. Le levier est un peu plus dur, mais le freinage est très moyen, le comportement du piston est mieux sans ressembler à l’étrier avant qui est vraiment bien. Peut-être les plaquettes glacées ou contaminées avec de l'huile. J'en ai achetées de nouvelles que je vais bientôt monter. Si rien de mieux, je ramènerai le vélo en garantie pour remplacer le groupe de freinage arrière.
- Pneus : les Hutchinson Cobra d’origine sont très roulants, mais dans la boue, ça accroche rien du tout ! Heureusement que je suis en cale auto pour pédaler à fond et éviter de rester enlisé ! Du coup j'ai investi dans un Michelin Wild Grip'R à l'arrière (acheté à D4) et un Hutchinson TORO à l'avant (commandé après coup). Pas encore montés. Mais je pense que je devrai gagner en motricité par rapport aux Cobra.
- Route : Je compte utiliser le vélo pour aller au taff aux beaux jours (5km ville). J'ai acheté d'occasion deux roues Mach1 Neuro pour pas cher afin de passer rapidement du mode VTT au mode Route sans avoir à démonter les pneus. J'ai monté deux pneus Panaracer Pari Moto en 1.5 plus racheté une cassette SRAM 11-36 identique et deux disques. J'ai fait quelques essais et quel rendement ! Le vélo file tout seul ! Et en plus ça donne un look plutôt pas mal.


- Garde boue : J'avais pris des gardes boues pliables en plastique mou à monter sur la fourche et sous la selle avec des colliers Rilsan. Pour l'avant, ça fonctionne plutôt bien. J’entends les cailloux arrêtés par le garde boue. C’est mieux que de se les prendre en pleine tronche. Mais pour l'arrière, je suis repeint à chaque sortie humide! Après quelques recherches j'ai investi dans la marque MudHugger. Il est directement fixé sur le cadre à l’arrière. Ça bouge pas d’un poil. C'est radical ! Pas une trace de boue sur le sac à dos ou sur les fesses ! Dommage qu'il ne soit pas mieux distribué en France.

- Capteurs : j'ai acheté support téléphone pour vélo. La vitesse donnée par le GPS est vraiment latente et peu réaliste à instant T. Je me suis procuré un capteur de vitesse Wahoo à technologies ANT+ à placer sur le moyeu avant. Je trouve ça bien plus précis et réactif que le GPS. J'ai étalonné en mesurant la circonférence de la roue au sol en faisant un tour de roue. Soucieux de mon rendement musculaire, j'ai également investi dans un capteur de cadence GARMIN pour être toujours dans la bonne plage de fréquence pour les jambes. J’ai compris qu’il valait mieux mouliner que forcer. Surtout sur de longues sorties…
- Application : qui dit capteur + smartphone, dit application. J’ai découvert OruxMaps. Je ne la présente plus. Elle est très complète et utile pour la randonnée, mais je ne la trouve pas forcément bien adaptée à une utilisation « ville » ou quotidienne. En fouillant un peu, j’ai découvert IpBikeAnt. Alors là attention. Au premier abord, elle est vraiment moche et peu ergonomique. Mais en insistant un peu, on se rend compte qu’elle permet de créer une interface complètement personnalisée et hyper complète. La fonction GPS avec carte n’est pas aussi élaborée que celle d’OruxMaps, mais la personnalisation de l’interface permet d’avoir un vrai ordinateur de vélo personnalisé. On peut avoir plusieurs écrans, configurer des courbes en temps réel, ajouter autant de variables qu’on souhaite, avec les couleurs, unités et tailles de caractères selon vos goûts. Car sur OruxMaps, les données sont toutes petites. Chaque variable peut même être affectée à la session actuelle ou bien à la somme de toutes les sessions. Pratique pour connaître son total de km sur le vélo ! On peut même rentrer les caractéristiques de ses plateaux et pignons. Y a même une variable qui calcule la vitesse sélectionnée en combinant les infos de cadence de pédalage, vitesse du vélo et pignons enregistrés. C’est fou ! Les sessions sons exportables sous Strava, fichiers .gpx, .csv, etc.. Bref, on passe beaucoup de temps à trifouiller dans les menus, mais au final le rendu est sur-mesure !


Pour résumer, j’ai vraiment bien accroché au monde du VTT, que ça soit dans la pratique ou dans la mécanique (je passe 2h à nettoyer le vélo et toute la transmission après chaque sortie boueuse). Je ne regrette absolument pas mon achat. Je pense que j’ai encore beaucoup de marge de progression avant d’arriver à mettre en défaut le cadre du RR560.
Je trouve que D4 ne se foule pas. Ils m’ont refilé un vélo déréglé. À plus de 650€, c’est moyen… Certes il y a les garanties, le SAV et les prix bas, mais ça ne vaut pas un bon vélociste de quartier un peu plus cher. J’ai heureusement pu rattraper le tout et finalement apprécier les vraies qualités de ce vélo que d’autres personnes, moins manuelles et moins patientes, auraient peut-être fustigées.
À très bientôt.