Voilà mes deux enregistrements en montagne effectués le we dernier :

Le téléphérique de La Grande Motte à Tignes...

...et le lendemain un parcours d'une heure sur les pistes de Val d'Isère (j'avais oublié d'éteindre le GPS dans ma poche...) avec des descentes et des remontées mécaniques, et peut-être même un vin chaud...
Ce que je vois :
Courbe 1 : je descend du funiculaire, j'allume mon GPS et l'altitude remonte en flèche : soit il voit une chute brutale de la pression par rapport à la dernière gardée en mémoire, et il en déduit...que je prends l'ascenceur, soit il recale l'altitude avec le GPS. Toujours est-il qu'il part bien de l'altitude vraie (couleur verte) lorsque j'embarque dans le téléphérique. A l'arrivée du téléphérique (appréciez la courbe décrite par la cabine ! ), je tombe pile-poil sur l'altitude vraie, quelques 10 minutes plus tard et 400 mètres plus haut...
Courbe 2 : zut ! j'e n'ai pas recalé mon altimètre en l'allumant ! Je suppose qu'en jouant avec la veille au soir je l'ai déconnecté du recalage d'altitude automatique au GPS. En tous les cas, un peu plus d'une heure après, mon altimètre qui a tout de même vu 726m de montées et 1251m de descentes, enregistre un écart de dénivelée par rapport au modèle altimétrique de l'IGN (supposé représenter les altitudes "vraies") de moins de 10 mètres (on peut dire "seulement") ! Tout cela a priori sans recalage à l'altimètrie du GPS (sinon on aurait vu la correction se faire je pense).
Après quelques tracés...
Ce graphique représente :
- En absisse la distance parcourue sur le parcours de la "courbe 2" ci-dessus (en km)
- En bleu le profil de l'altitude au sol IGN sur CE3 (échelle de gauche en m)
- En rouge l'écart entre l'altitude mesurée par l'altimète et corrigée de H initiale, et l'altitude iGN (écart = 0 à l'origine, échelle de droite en m).
C'est la courbe rouge qui nous intéresse. On voit que l'écart entre l'altimètre et l'altitude vraie au sol est variable avec un écart maximal de
+/- 18m environ.
A noter aussi que l'élévation sur une remontée mécanique est supérieure à l'altitude au sol. Cela explique en partie des écarts souvent positifs et importants dans les montées. La montée-redescente du pic le plus haut a été fait sur une même remontée mécanique par exemple (sujets au vertige s'abstenir !).
Il faudrait refaire cette mesure avec cette fois la correction automatique par l'altimètre du GPS pour voir si on a une amélioration de la justesse.