GTA - Grande Traversée de l'Ardèche

J1- 20 km D+ 600 m. Annonay - Villevocance (2h00).

L'échauffement: Vers 15h, on part sur la Via Fluvia et on finit tranquille sur les premiers chemins ardéchois, cela donne une mesure de ce qui nous attend. Auberge des Platanes pour la restauration et la nuitée.

J2- 43 km D+ 1500 m. Villevocance - Devesset (5h30)

La première moitié sur 25 km n'est que montées avec 3 belles côtes. Arrêt de midi à Saint-Bonnet-le-Froid, sur la grande table ronde de la place de l'église, avec à disposition bar, boulangerie et eau potable. Échange de point de vue avec un groupe de e-vététistes. A mi-parcours, on arrive sur le plateau et cela adoucit bien la fin du parcours. Le soir, on dort au camping et nous mangeons à Devesset dans le seul snack ouvert en fin de saison.

J3- 46 km D+ 1300 m. Devesset - Les Estables (5 h 30)

La cassette de mon complice a du jeu et ne semble plus fixée sur l'axe de la roue arrière ?! Heureusement cela arrive 500 m avant Saint-Agrève, seule "ville" ayant un magasin de sport ! 45 minutes de perdues mais on répare.

Par beau temps, on profite de l'Ardèche et on monte à 1600 mètres jusqu'au col de la Croix Peccata et le Mont Mézenc... c'est haut, long et dur mais il y a de la route, cela enlève la technique. Le soir au "Francillon", fantastique ! Hébergement en chambre d’hôtes et repas partagé dans cette magnifique étable restaurée avec d'autres convives très sympas avec qui nous avons beaucoup ri, bu et mangé.

J4- 62 km D+ 1600 m. Les Estables - Le Bez (7h00).

Le temps se gâte et malheureusement c'est la plus grosse et la plus dure des journées. Brouillard, bruine et pluie sont au rendez-vous. On part à 1500 m d'altitude, on tombe à 1000 m et on finit à 1400 mdans un grand huit infernal de singles en forêt et de route en lacets qui grimpent. Arrivée tardive sous la pluie après avoir pris un raccourci par la route pour terminer cette étape douloureuse. Soirée/repas à l'auberge du Bez. Nos affaires sont trempées, on espère que cela séchera un peu d'ici demain.

J5- 52 km D+ 900 m. Le Bez - Les Vans (5h00).

Moral dans les chaussettes mouillées... le brouillard est toujours là. Pire des étapes car malgré l'impression générale du profil qui semble descendant, on passe notre temps à remonter les descentes effectuées. La mécanique souffre car bien que lavée hier soir elle mériterait un peu d'huile. Camping prévu mais au regard de la météo, on se rabat sur un logement en dur avec quelques courses en ville pour casser la croûte sans avoir à ressortir.

J6- 55 km D+ 1300 m. Les Vans - Orgnac (6h30).

On quitte les Vans à la fraîche avec une très belle montée sur route puis viennent les cailloux. Retour du grand beau, on souffre enfin de la chaleur... et l'on monte à 500 m au col de la Cize dans un nouveau décor d'Ardèche provençale beaucoup plus prononcé. Beau gîte : Les Chênes de l'Avent pour le couchage et un excellent repas réservé aux Stalagmites qui par beau temps offrent une magnifique terrasse !

J7- 35 km D+ 700 m. Orgnac - Bourg Saint Andéol (4h00).

Le final, petite fin qui se fait attendre avec encore quelques difficultés - poussette, grimpette et single très technique - mais très belle vue et panoramique quand on arrive sur Saint-Martin-d'Ardèche.

Annonay, à partir du parking de la grande surface, à côté du parc Saint-Exupéry.

Très difficile ? Disons que la définition du mot "cailloux" - Pierre quelconque de petite dimension, le plus souvent assez dure - ne convient absolument pas à cette trace. Plus souvent trop gros pour nos roues, et généralement durs pour nos fessiers, il y en a partout, partout, partout ! De toutes les formes, tailles et couleurs, ils sont là pour nous tester tout au long du chemin... On vous aura prévenu ! Après, 48 heures plus tard avec un peu de recul, pas de douleurs musculaires... donc on n'était pas si mal préparés :-)

Raisonnable, J3 & J4 dans le brouillard vous font sentir un peu seul mais quand on part pour 7 jours, on calme ses ardeurs et on ne prend pas trop de risques.

Un ou deux passages compliqués, il faut donc porter le vélo - en particulier un escalier SNCF en fin de parcours.

Nous aurions dû nous entraîner un peu plus car 7 jours c'est long, et les étapes centrales étaient trop importantes en distance et dénivelé. Je vous conseille de découper la trace un peu différemment. Prendre en compte aussi les horaires des petits déjeuners, car décoller à 9h c'est souvent trop tard... c'est mieux à la fraîche et plus agréable de finir la journée à 16h00.

Préférer le beau temps, mais pas chaud. C'est compliqué de prévoir sur la semaine.