Les Avignières, arête nord-ouest (1240 m) et la vire de Plan du Ciel par La Combe et le geyser de Saint-Cassin

Un itinéraire secret, engagé dans la grande forêt des Avignières au pied du Roc du Corbeley. Piste, sentier secret, vire aérienne, cabanes secrètes, un geyser improbable et une faune abondante (si on la voit !)

Montée :

• Depuis le parking, traverser la D1006, passer sous le pont du chemin de fer, prendre à droite la route de la Dessertaz. Passer Roche Fougère et trouver à droite (arrêt de bus) le départ du chemin Chabran (1,5 km sur cette petite route où la circulation est très faible).
• Prendre le chemin Chabran assez linéaire (piste 4x4) jusqu'à la grande épingle où il fait un 180° pour continuer à monter le long d'un beau vallon qui amène au hameau de La Combe (faire attention à la circulation des agriculteurs du village).
• Traverser le hameau de La Combe jusqu'au Pontet (640 m), départ de la piste EDF/chemin du col du Planet, 4 km depuis le parking.
• Remonter cette piste assez large, parfois caillouteuse sur 17 lacets dans une forêt dense, jusqu'aux cabanes des Avignières (chalet et cabane de la source des Avignières où on peut prendre de l'eau, 1020 m).
• Laisser à droite le large chemin du col du Planet/Le Soualey, continuer la piste sur trois lacets jusqu'à une vaste croupe (1220 m) où une barrière "interdit" le passage sur l'autre versant.
• Voir à droite la piste qui continue, raide, jusqu'aux pylônes EDF, selle du Corbeley (1240 m), très belle vue sur les Bauges, la Lauzière, le Grand Arc et le Mont Blanc.

⇒ En faire un peu plus : A 1100 m après l'avant-dernier lacet, on voit à gauche une piste forestière qui s'enfonce horizontalement. Elle mène en 500 m (1 km AR) à une superbe cabane de chasse. On dirait "ma cabane au Canada" ! Ça vaut vraiment le coup d'aller voir, c'est superbe.

Descente :

• Depuis les pylônes, revenir sur la grande plateforme, s'engager légèrement sur l'itinéraire de montée. On voit alors à droite un cairn assez discret au départ d'un grand chemin. C'est le départ de la descente de l'arête nord-ouest des Avignières et la vire "Plan du Ciel".
• S'engager sur ce chemin en pente douce qui devient très rapidement un sentier. Il slalome entre les épicéas puis il se raidit, devient de plus en plus étroit. Il se faufile entre les chênes caractéristiques de cette partie de la forêt et ceci pendant 1,5 km et 400 m de D-/pente moyenne >25%. Le sentier est globalement linéaire avec de courtes épingles très serrées, le passage de marches de grande taille, deux courts passages rocheux. Balisage jaune discret. Cette descente est un bon T3 voir T3++ sur certains passages.
• Cette partie se termine dans une sorte de thalweg plus doux (30/40 m D-) avant de s'engager sur la vire "Plan du Ciel".
• S'engager sur cette vire (c'est le clou du spectacle de cette rando!).
• Le sentier descend modérément, il est très étroit, linéaire sur une vire étroite dans une paroi calcaire. Le vide au-dessus du hameau de la Combe est réel, mais pas trop sensible à cause d'une végétation de buis et chênes nains abondante. Un passage très aérien, mais court, globalement "faut pas s'en mettre une !"
• Fin de la vire dans une épingle à angle aigu très raide.
• Le sentier fait un 180° et descend dans la fin de la paroi, 50 m de D-. C'est raide et étroit avec un passage de 3/4 m sur des rochers (ça passe sur le VTT, mais il faut assurer la réception). On arrive au pied de la paroi où le sentier fait à nouveau un 180° mais sur le plancher des vaches (toujours dans la forêt). Cette partie n'est pas aérienne même si les pentes sont raides (ensemble T4 pour la vire selon moi et du fait de son exposition).
• Suivre le sentier facile, sympa jusqu'à croiser après 300 m la piste large de "La Bonne Allée".
• Descendre cette piste raide et caillouteuse jusqu'au hameau des Dubonnets où on coupe la petite route qui ramène à la Combe.
• Remonter à La Combe en passant devant Notre-Dame du Bois.
• A la Combe, prendre la piste de La Combe jusqu'au croisement du chemin du geyser de Saint-Cassin.

⇒ En faire un peu plus : Dans la première épingle de la piste, on voit à droite un chemin agricole raide au départ qui amène au sommet des prés à vaches (cote IGN 626 m). Il y en a pour 10 min maximum pour faire l'AR. Depuis la cote 626 m, on a un panorama magnifique sur le village, la crête qu'on vient de descendre, le lac du Bourget, le Chat, les Bauges...

• Revenir sur la piste de la Combe, croiser après l'épingle suivante une piste à gauche/180° qui mène à l'inattendu geyser de Saint-Cassin. C'est rapide, et ça vaut le coup d'être vu (c'est souvent bien boueux par là !).
• Revenir sur le chemin Chabran puis la route de la Dessertaz jusqu'au parking.

Saint-Cassin, lieu-dit la Thulière (1 km en amont du pont Saint-Charles sur la D10006/Route de Lyon-Valence par les Échelles) sortie sud de Chambéry.

Remarques

• À l'intersection de la D1006 et la D7 (Montée du Chêne), sur le grand espace d'accès à la scierie Eurosciage/arrêt de bus. Il y a assez de place pour se garer sans gêner l'accès à la scierie et à l'arrêt de bus.

Montée sur large piste, sans difficulté, mais assez longue !

La descente des Avignières est raide, technique, assez isolée (balisage discret, tout comme le sentier).

Le passage de la vire est superbe, mais quand même exposé.

L'ensemble de cette descente est entre T3 et T4

• Assez engagé dans certains passages de la crête (deux courts passages rocheux où il faut maîtriser la réception).
• Le passage de la vire est aérien et exposé, il ne faut pas s'en mettre une ! avec dans le final un passage rocheux pas simple (en tout cas pour moi, mais je l'ai réussi, sans l'art et la manière certes !).
• Cette large crête est très isolée. On n'y voit pas un chat, avec les avantages et les inconvénients que cela comporte.

• Aucun poussage/portage à la montée.
• À la descente, il y a des passages pas simples à franchir où il vaut peut-être mieux descendre du VTT, c'est fonction du niveau du vététiste.

• C'est un parcours secret, pas facile et un poil engagé, mais vraiment très chouette.
• Le sentier devient réellement paumatoire à la fin de l'automne quand les feuilles des chênes recouvrent tout le parterre de la forêt. Le balisage jaune est discret. Ceci dit la ligne de descente est évidente, ça ne passe pas ailleurs !

Des conditions sèches sont optimum ! Mouillé, ça devient vite galère, voire plus sur la vire.

• Les deux versants des Avignières sont des zones de chasse très actives dès l'ouverture de mi-septembre jusqu'à début décembre.
• Jusqu'à ce jour, la cohabitation s'est toujours bien passée, chacun respectant l'autre.
• Personnellement, quand je suis par là-haut dans ces périodes, j'ai un sifflet, et je siffle régulièrement, je m'informe aussi auprès des guetteurs pour savoir si ça passe ou s'il faut patienter.
• Ça se passe TRÈS BIEN !