Le Blavet et le Scorff à VTTAE depuis Lorient - Version XL par Arzano et en sens horaire

• Cette version XL de la boucle entre le Blavet et le Scorff est beaucoup plus qu'une simple extension de 18 km par rapport à la version longue qui, elle-même, différait de la version courte.
• Tout d'abord, elle se fait dans le sens horaire, donc à l'inverse des 2 autres boucles.
• Elle comporte une proportion plus importante de monotraces et moins de bitume, c'est la plus VTT des 3 parcours.
• La partie qui longe le Scorff entre Lorient et Pont-Scorff utilise, à environ 60%, un itinéraire différent des 2 autres versions.
• La partie entre le Hingair et l'entrée de Lanester est presque entièrement commune aux autres versions, mais comme elle se fait en sens inverse, cela permet d'en avoir une autre perspective.

• Km 12,4 : passage dans un tunnel à peine plus haut que le vélo, on marche à côté du vélo en se pliant en 2 (photo 3). Il y a un caillebotis métallique au sol, on ne se mouille pas les pieds.
• Km 14,7 : office du tourisme de Pont-Scorff avec en extérieur une exposition photos de la faune locale. On peut y faire une petite pause, le site est agréable (photo 1).
• Km 21,5 : Moulin de St Yves (photo 4), c'est un restaurant dans un domaine privé que l'on peut traverser à vélo sans problème, évidemment on lève le pied.
• Km 26,7 : la montée vers Keraly se finit dans un petit cours d'eau, possibilité de l'éviter en passant par la route.
• Km 27,5 jusqu'au km 30,2 : bien suivre la trace pour ne pas se retrouver dans des culs de sac ou des passages difficiles, j'ai un peu ramé pour trouver le bon chemin.
• Km 32,9 : sur la D2, ne pas prendre le 1er chemin sur la droite mais le 2ème, qui est quelques dizaines de mètres plus loin.
• Km 38,7 : belle chapelle bretonne en pierre à St Étienne (photo 9), on peut lever le nez du guidon et du GPS pour la regarder.... même quand on bouffe du curé.
• Km 41,1 : Moulin du Moustoir, très joli site (photos 11 & 12) et on traverse le ruisseau du Crano par une passerelle.
• Km 42,5 : à Collogodec, le chemin est à peine visible, prendre entre les 2 bâtiments en pierre puis suivre le bord du champ en descendant.
• Km 46,6 : clôture faite d'une simple tresse de nylon, passer dessous ou dessus et traverser le pré tout droit. Des ronces dans cette zone.
• Km 47,7 : après Pont-Pilornec, le chemin qui part sur la gauche n'est pas facile à voir, passé le bois, on est trop loin, revenir quelques dizaines de mètres en arrière.
• Km 50,1 : à droite sur 1 km, bien suivre la trace GPS car le chemin n'est pas toujours facile à trouver, en plus il y a des ronces, du houx et quelques orties, se couvrir, mais ça passe, pas besoin d'un coupe coupe. Pour les plus sensibles, ou les moins prévoyants, qui veulent l'éviter, il faut aller tout droit par la route pour reprendre le parcours un peu plus loin à Kerrousse.
• Km 58,4 : belle descente sur le Hingair pendant 1 km, ce n'est pas du DH de compétition, mais c'est agréable à faire. On traverse une route un peu passante pendant la descente, prudence à cet endroit.
• Puis jusqu'au km 75,6 à part 2 courtes exceptions, le tracé le long du Blavet est commun avec la version longue, mais il est fait en sens inverse.
• Km 71 : jolie vue sur le cimetière de bateaux (photo 14) que l'on peut voir de plus près en tournant à gauche au km 72,2. Agréable endroit pour faire une pause, il y a des tables avec bancs.
• Pour les 6 derniers kilomètres, la traversée de Lanester, est différente des autres versions et se compose moitié de pistes cyclables en ville, moitié de monotraces.

• Lorient, mais possibilité de démarrer de Pont Scorff, Cléguer ou Hennebont.

Remarques

• Parking facile et spacieux devant les terrains de foot après Lidl à Lorient.
• En cas de départ d'Hennebont, parking devant le camping, à Cléguer près de l'église ou de Pont-Scorff, parking en contrebas de la rue du Palud.

• Plutôt physique, et pas seulement à cause de la longueur, le dénivelé total se fait ressentir.
• Parcours plus technique que les versions plus courtes, ça monte, ça descend, ça remonte et ça redescend dans des monotraces.
• Des ronces, particulièrement après les km 47 et km 51, se couvrir les avant-bras et les mollets sur ces secteurs ou les contourner.

• Plutôt engagé, surtout la partie la plus au nord, car assez peu fréquenté. Ce n'est pas le désert non plus.

• Plusieurs poussages assez courts pour éviter des obstacles, 2 ou 3 passages de gué et plusieurs arbres couchés en travers du chemin, pour certains il faut passer dessous (photo 13).
• Un poussage de quelques dizaines de mètres tout en se pliant en 2, pour passer un tunnel (photo 3).
• Éventuellement, portage pour passer au-dessus de quelques gros troncs d'arbre. Je n'avais pas emporté ma tronçonneuse et je n'ai donc rien déblayé.

• Non seulement, il faudra bien gérer sa, ou plutôt ses batteries, mais également son effort. C'est assez vallonné avec peu de plat pour récupérer.
• Il m'a fallu 2 batteries complètes de 500 Wh pour le faire et j'ai même fait les 2 derniers km sans batterie, et là, le VAE, il colle à la route.
• Sur un tel parcours, on ne peut pas qualifier le VAE de vélo de feignant, il faut appuyer sur les pédales ;-)

• Toute l'année, boueux et glissant l'hiver, mais il y en a qui aiment.

Possibilité de raccourcir l'itinéraire en différents endroits :

• Au km 26,2 en tournant à droite, sur l'ancienne voie ferrée aménagée en voie verte, on rejoint rapidement le km 39,3.
• Les traces se recoupent à quelques mètres près au km 29,1 et au km 37,3, ainsi qu'au km 30,2 et au km 35,4.
• Au km 68,3, au lieu de tourner à gauche, en prenant la route en face, on peut rejoindre le km 72,5.
• A faire dans le sens de la trace, car ce qui passe « debout sur les freins », ne passe pas forcément debout sur les pédales.