Pourquoi je cherche à me rafraîchir la mémoire pour raconter une rando de la semaine dernière, alors qu'il aurait mieux vallu que je sorte un commentaire à chaud ? A méditer...

Alors voilà, ça fait un peu "réchauffé" mais voici mon compte-rendu de la Ballancourtoise 2010 (attention, j'ai été élu cette année champion toute catégorie du nombre de lignes par message, prix "quick 2010"

Arrivée 8H sur le Pk du Weldom à Ballancourt (merci les guides !) je vois pylote et Aurélie et on file à vélo au point de départ, au stade. Déjà des gâteaux, on est bien à la Ballancourtoise !

Inscription faite, 8H30, point de Bat-24 ni de blind à l'horizon, attendus sur son tandem, on se dit qu'ils sont devant (faut dire qu'ils avaient le 52km à faire) et on s'en va sur le 37, avec rallonges par les petites boucles du 52 du début.
Ca commence plutôt rapidement en single par une montée : ce n'est pas l'Oncéenne !
Des singles sympas donc, mais quel monde ! A l'Oncéenne nous étions partis 20mn plus tard et on n'avait personne ou presque ! Ici, dans les singles, forcément, ça bouchonne pas mal par moments !
La prochaine fois il faudra viser plus tôt...

Un premier petit détour du 52 pour pylote et moi dans un single truffé de poteaux...pardon, d'arbres, à se croire dans un slalom spécial de ski.

1 km plus loin arrive la 1ère vraie boucle supplémentaire du 52, on laisse Aurélie partir devant sur le 37. Pylote prend les commandes du binôme qui s'élance à fond dans la descente, trop d'ailleurs, car on rattrape un petit groupe de VTTistes qui pène dans un petit passage un peu technique, d'où pied à terre ("zut!").
Arrive la portion plate avant la remontée en fin de boucle : 2km où Pylote va foncer comme un malade pour rattrapper puis dépasser les plus aguéris comme un tandem noir par exemple, qu'on croisera à plusieurs reprises durant toute la rando (il est parti sur le 52 mais nous a rattrapé à la fin). Non ce n'était pas (encore) Bat et blind.
Sur cette boucle mon GPS enregistre une pointe moyenne sur 3 points relevés en 3" de 37,8km/h, mais le GPS est peu précis. Sur le plat champ dégagé, le GPS affiche 36km/h sur deux points et une moyenne à 26,5...Et on n'est qu'en début de rando. Mais où il court comme ça pylote ? J'espère qu'il est juste pressé de retrouver sa moitié...
Arrive la côte à remonter, bon, du même acabie, mais c'est un peu plus facile pour moi, et là on se fait rattrapper puis dépasser par le tandem qui excelle même dans les difficultés : ornières, côtes raides...Respect !
Boucle terminée, on retrouve en haut la sérénité de la cohue france-iIlienne dans les randos à succès (ouf !). Malgré tout pylote continue de courrir et finalement on finira par retrouver Aurélie au 1er ravito. On retrouve une moyenne raisonnable (grâce à la foule) de 15km/h et on aura mis 10km et 42mn à rattraper les 13mn d'avance qu'on avait laissées à Aurélie. Comme quoi, rien ne sert de courrir, il faut partir à point...

Entre temps, dans les singles un peu avant le ravito, on aura noté un bouchon précédant une sorte de véritable "toboggan" de terre poussièreuse et de cailloux - "poussiéreuse" du fait des jours secs qui précédaient - une pente bien raide et en virages jalonnée d'arbres, où l'adhérence des pneus était quasi-impossible (sauf à lacher les freins et à accélérer immédiatement), bien du monde à dû descendre de vélo ou sur les fesses (sans compter les gamelles très probables). Sur le coup j'ai dis à pylote qu'il fallait l'ABS sur cette pente...Elle doit commencer vers le point N 48°28'14.4" E 002°26'32.5".
Le ravito, parlons-en !


Enfin on "croit" prendre, plutôt, car une indication insuffisante dans une descente (une flèche ambigüe, un rubalise qu'on n'avait pas vu, et surtout un tronc d'arbre farceur au sol, faux obstacle puisqu'il n'était pas à franchir...) nous fait continuer tout droit en suivant la foule devant nous (bref les moutons de Panurge en randos vous connaissez...). En bas de la descente, plus d'indication mais on prend à gauche vers l'est pour s'éloigner logiquement du ravito, et quelques km plus loin on tombe sur une route et puis plus rien ! Le petit groupe qu'on suivait devant nous à bifurqué à gauche, puis à droite, a traversé la route un peu plus loin bref à notre avis il ne sait pas trop où il va...Après quelques minutes de réflexion on s'apperçoit qu'on n'est pas suivi, donc on a dû louper un panneau !

Demi-tour, on croise d'autres brebis égarées, on leur explique mais ils ne nous suivent pas. Arrivée au pied de la descente fatidique, on voit au loin à l'ouest le ravito et ceux qui montent la côte avant ladite descente. Le temps d'un petit réglage de selle pour Aurélie et là, à mon plus grand bonheur


On explique le "hic" aux premiers descendus, et là dans la foule quelqu'un sort quelque chose d'intelligent : "il y avait une rubalise sur la gauche à mi-pente !" Et hop ! tout ce petit monde remonte la pente, et nous avec !


Dés lors, on se retrouve dans la foule de la foule du début, avec les VTTistes du 52 qui rentrent et les 37 tardifs qui rentrent aussi et se rejoignent sur le même tracé...le tout dans de superbes singles et de superbes endroits ! Bref, on continue à moutonner (bêêêê ! ). Sur le retour, on verra le tandem du début nous dépasser de nouveau...
Heureusement par moments, les terrains s'élargissent un peu ce qui permet de rouler plus librement.

Jusqu'à la fin, quelques bonnes côtes nous attendrons encore.
Tiens, le dernier ravito, on se demandait quand il allait apparaître celui-là ! Super-bon, des boissons à gogo, tout va bien, c'est bon pour le moral des troupes !



Sur le retour, on voit un tandem nous dépasser (vroum !). Je pensais que c'était celui que nous avions vu au début, mais non, pylote identifie le beau vélo de blind et Bat-24. Je les rattrappe et leur dit de poursuivre mais non, ils finiront la rando avec nous.
Dernière petite bifurcation du 52 et du 37. Bat-24, blind, pylote et moi-même attendons Aurélie pour savoir si elle prend le 52 comme on souhaite tous. Zou ! Aurélie file bille en tête sur le 37 en lançant un "On se retrouve à l'arrivée" très clair !

C'est amusant de voir un tandem se débrouiller dans les singles et virages serrés avec des arbres et rochers de tous côtés (surtout quand on n'est pas dessus

A un moment on passe à un point de vue sur Ballancourt et sur le stade, où l'on voit toutes ces petites "maisons de poupée", et la foule pressée devant le stand (là où il y a à manger



Un peu plus loin, le tandem m'attend au pied des rondins de bois empilés en guise de descente : et ben non, je n'ai pas eu la témérité de passer sur les rondins, encore plus impressionnants que sur la photo qu'avaient mise les GO sur le forum de VV. Par ailleurs, les rondins étaient pour partie un peu dispersés et les fixations précaires.
Après une dernières descente "à donf" (45,4km/h sur 3 points) sur la lancée on finit la rando en quelques lignes droites, où le tandem file toute vapeur (chout ! chouuuut !) Pylote et moi suivons, mon GPS enregistre une moyenne de 41 km/h sur 270m et 4m de dénivelée...Puis plus loin de nouveau des pointes à 41 sur le plat. Sur la dernière ligne je lache du lest, quelque peu émoussé par les fadas de devant...En arrivant, Aurélie, assise tranquillement, nous attendait au vert, paquerette entre les dents. Décourageant !

Au final, pour ce qui nous concerne pylote et moi, nous aurons fait 48,4km en 3H27 de déplacement, 4H24 au total, 954m de D+ après calage des altitudes sur CE3, petit détour inopiné mais bucolique dans la campagne gâtinaise compris.

En conclusion, randonnée sympa, beau temps et température idéale, singles très sympas, paysages très chouettes par endroits, un peu de technique par endroits, corsée à 2 reprises sur notre parcours, un excellent balisage (sauf à un endroit ponctuel où il est perfectible), une organisation au top (avec la zic en plus au point de départ/d'arrivée) et d'excellents ravitos !


Le lien sur le post de la Ballancourtoise 2010 par les GO sur le forum VV.
Le lien sur le message qui redirige vers les photos prises par les GO.