C'est clair que la technologie additive a pour principaux atouts de permettre sans aucun outillage ( moule, matrice d'extrusion ect..) de réaliser des géométries complexes avec des métaux, des polymères. On devine effectivement que les pièces uniques, voire les petites séries sont les "niches" qui concentrent toute l'activité industrielle sur cette technologie à ce jour.
On cerne encore mal les limites que peut atteindre ce procédé. Parmi les plus remarquables, on imagine la possibilité de donner des propriétés physiques variables à l’intérieur du volume (anisotropie) en jouant sur les paramètres de frittage, voire sur la composition chimique de l'alliage lorsque l'on change de couche.Plus basiquement, il n'existe plus aucune limite morphologique ( sauf de taille et de précision dimensionnelle ) lié au procédé de fabrication.
Le domaine exploratoire est immense pour la R&D en métallurgie des poudres. Pour être franc, les marchés restent à être identifiés pour canaliser les idées. Il y a sans doute plus de place pour les applications sur polymères.
Concernant les alliages de titane, les pièces produites le sont quasi uniquement pour le marché militaire, l’aérospatial,le médical . Le spad de Renishaw est une vitrine grand public plus parlante qu'une pièce en titane pour un satellite
L'ordre de grandeur de productivité est de 12 cm3/h sur les métaux.... ça fixe les idées ! La compétitivité se jouera plus sur les propriétés du produit que sur son cout de fabrication. Je pense que tu as ta réponse pour le matos de grimpe

. Je ne parle pas des polymères bien sur.
Grimperic, toi qui est Isèrois ,c'est d'actualité, Grenoble est au top sur le sujet . Nous y serons.
http://www.viameca.fr/rafam-journee-rho ... lique.html
Tumebroutes