Bon et ben puisque c'est comme ça, je m'y colle ! C'est pourquoi vendredi et samedi, me voilà parti avec mon sac à dos et deux désoeuvrés du moi d'août

en reconnaissance des étapes Tarare-Beaujeu et Beaujeu Bois d'oingt par le GR76. Coup de chance, un de mes compagnons de fortune possède un parent résidant près de DRACE. Mais du coup cela rallonge d'une vingtaine kms le déja plutôt long parcours.
Nous partîmes ainsi plein de courage au matin du 11 août pour la gare de perrache et son TER en direction de Tarare. L'objectif de la journée était de gagner Beaujeu via le GR7 que nous avons retrouvé un petit peu au nord du col des sauvages. Puis une fois le mont St Rigaud atteint, de de passer par le col de Crie pour monter sur la face nord de la vallée de l'Ardière et de se laisser glisser plus loin jusqu'à Beaujeu.
Notre périple ne se passe pas trop mal même si une piqûre de guêpe est à déploré. Nous montons lentement mais sûrement en direction du nord. Toujours avec une météo très incertaine mais qui nous a pas obligé à garder les vêtement de pluies plus de 5 min. Seul un petit "cafouillage" lors de l'assencion de la roche d'ajoux entame le moral de la troupe et nous oblige à improviser une variant via Chenelette. Une fois à beaujeu, après quelques patisseries englouties, nous reprîmes la route à travers les vignobles pour un "petit" circuit de liaison qui eu pour résultat de faire grimper les compteur à 80 kms...Mais surtout la dénivelé positif de la journée a été estimée à...2000 m

. Et le tout en presque 10 heures
Le lendemain, après une nuit trop courte, les douleurs du sac à dos (et de la selle) encore présente nous voilà reparti sur le fameux circuit de liaison qui nous prodigua une échauffement plus que correcte. Ce n'était pas du luxe car une fois à Beaujeu un raidar de 4 kms à 10% nous attendait. Et le tout dans la caillasse bien sur

Rêvez pas : on a poussé ! Au point d'avoir exploser la semelle d'une chaussure. Un fois sur la crête, nous enchaînons les côte et les cols les uns après les autre. Seulement deux crevaisons (presque à la suite) sont à déplorer. Je ne sais pas si c'est la fatigue du à la journée de la veille mais cette étape m'a parue beaucoup plus dure que la précédente. Du coup contrairement à ce qui était prévu, nous décidâmes, plutôt que de regagner Tarare après une série de "bosse", de bifurquer sur Pontcharra. Même avec cet "allègement", les chiffres du compteur sont sans appel :70 borne et 1800 m de D+...
En conclusion je dirais que les premières évaluations sur CE, étaient plutôt juste et que maintenant il est sure d'une chose la GTR ne se fera pas en 2 jours mais plutôt 3 voire 4 jours.