
Faut garder le moral car avec jojodassin:
Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous
roulions sur une
trace un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de
l'Hautil
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ton
cuissard long tu ressemblais
A une aquarelle
d'Antoine Blondin Et
je me souviens, je me souviens très bien
De ce que je t'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité
On
roulera où tu voudras, quand tu voudras
Et on
roulera encore, lorsque la
roue sera mort
e
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi.
Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette
trace qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je
pédale sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an
On
roulera où tu voudras, quand tu voudras
Et on
roulera encore lorsque la
roue sera mort
e
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien