Ce n'est pas un particularisme lyonnais!
Les chemins et sentiers agricoles ont été entretenus pendant des decennies, voire des siècles, par leurs utilisateurs: agriculteurs, forestiers , calibrés, compactés, entourés pour certains de murets, ils ont résisté au temps!
De nos jours, leur entretien est bien moindre, pas le temps , pas l'argent! la mécanisation ayant permis , et c'est tant mieux, aux agriculteurs d'avoir des engins avec une capacité de franchissement améliorée, les uns et les autres s'accomodent, parfois à regrets, de leur lente dégradation.
Cette dégradation est amplifiée, accélérée par les quads et ceux qui en pâtissent le plus sont les marcheurs et les vététistes:
l'action simultanée des 4 roues déstructure la couche de surface des sentiers sur la quasi totalité de la largeur ( les empierrements de surface - parfois naturels, souvent rapportés au cours des siècles - sont "déscellés"), la pluie fait ensuite son oeuvre: les fines ( terre, sable, granulats de faibles diamètres) sont ensuite lavées, emportées . Ne restent que alors que les pierres qui deviennent boulantes, et que les passages de quads suivants vont déplacer, créant ornières, accumulations ...etc.
On pourrait me rétorquer que ce phénomène se produit aussi avec les motos: certainement, mais de façon bien moins évidente: les motards ayant l'habitude de rouler les uns derrière les autres dans la même trace, ils ne déstructurent pasla totalité du chemin !
Non aux quads de loisirs qui de toute manière scient la branche sur laquelle ils sont assis, l'embêtant c'est que la branche nous tombe dessus !
J'attends ta réponse, si c'est pour me dire que tu roules jamais à plus de 16Km/h en n'accélérant jamais à plat dans les virages, sans bloquer les roues au freinage, ni en passant à donf dans les bouillasses, c'est pas la peine
